Sylvain Darrifourcq

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FIXIN

Sylvain Darrifourcq : percussions, composition, conception

Nicolas Canot : light and motors numeric conception

Max Lance : design

FR

FIXIN est une performance qui met en scène un corps de musicien « augmenté » par une multitude de moteurs commandés numériquement. Elle questionne le rapport du corps à l’automatisation et à la répétition du geste à travers un univers sonore minimaliste et immersif.

Dans la continuité des recherches ouvertes avec le MILESDAVISQUINTET! Sylvain Darrifourcq construit une sorte de « méta-batterie » dont les éléments (toms, caisses claires, cymbales…) pour certains préparés et stimulés par des moteurs (percuteurs solénoïde, vibreurs, moteurs rotatifs) ; sont éparpillés dans l’espace.

L’enjeu est de faire dialoguer ces moteurs avec le geste du musicien en un aller-retour permanent entre la machine et le corps à travers le double paradoxe de la mécanisation du geste humain et l’humanisation de la machine (programmation assistée par ordinateur) en posant la question du « qui influence qui ? » Le résultat sonore est proche d’une musique industrielle : timbres métalliques, mécanique répétitive, superposition des couches rythmiques.

Plongé dans l’obscurité, le dispositif se révèle petit à petit grace à un dispositif lumineux minimaliste et épileptique ne dévoilant que rarement l’ensemble du plateau.

EN

FIXIN is a performance with a musician’s body augmented by multiple digitally controlled engines. It questions the relation of the body to automation and the repetition of movement through a minimalist and immersive universe of sound.

Following on from the research with MILESDAVISQUINTET!, Sylvain Darrifourcq built a sort of “meta-drum” with parts (tom-toms, snare drums, cymbals…) prepared and animated by engines scattered around the space (solenoid percussive tools, vibrators and rotary engines).

The challenge is to make the engines communicate with the movement of the musician, continuously going back and forth from the machine to the body; expressing the double paradox of the automation of the human movement and the humanization of the machine (computer assisted programming) while posing the question: “who influences who?”. The sound creation is similar to industrial music: metallic tones, repetitive mechanical actions and rhythmic layering.

In total darkness, the installation slowly reveals itself through a minimalist and epileptic lighting setup, only rarely showing the whole set.